Sortir du capitalisme

Il s’agit d’une formation, organisée au LAG en 2014-2015.

Sommaire

Les dates retenues

Toutes les séances se déroulent le lundi, une fois par mois, au LAG, de 18h00 (précises : nous démarrons à l’heure) jusque 21h00. Elles sont suivies, pour celles et ceux qui le souhaitent, d’une auberge espagnole (chacun-e apporte un plat sucré ou salé et une boisson).

  • lundi 6 octobre 2014
  • lundi 10 novembre 2014
  • lundi 5 janvier 2015
  • lundi 2 février 2015
  • lundi 16 mars 2015
  • lundi 20 avril 2015
  • lundi 11 mai 2015
  • lundi 1er juin 2015

Les contenus prévus

Nous avons convenu de travailler en petits groupes, et de présenter une analyse d’action (de projet, d’alternative, d’initiative, …), en appui sur une proposition de grille (lien pour le téléchargement plus bas).

6 groupes présenteront leur travail à l’occasion de 3 séances du stage. Les autres groupes présenteront leur travail à l’occasion de séances hors stage, ouvertes aux usagers-usagères du LAG.

Voici donc les prévisions :

  • lundi 5 janvier 2015 : Vincent (AMAP bassin minier) –
  • lundi 2 février 2015 : Christine (La ruche qui dit Oui). À consulter : quelques documents, parus dans la presse, concernant la Ruche qui dit Oui.  – Paul et Thierry (Alterre Circuit)
  • lundi 16 mars 2015 : Nadine, Bernadette et Jean-Pierre (Le LAG) – Danielle et Edith (une monnaie locale) – Ludovic (un exemple d’économie de la fonctionnalité)
  • Hors stage : Mehdi et Nadir (le revenu de base) – Bernadette (à venir) – Axel (un SEL) – Jérémie (une ville lente) – Donald (à venir) – Michel (à venir)

À l’issue de la séance de mars, le stage disposera d’une grille d’analyse permettant d’étudier d’autres actions, alternatives, projets, initiatives, ….

Le stage pourra alors aborder les points suivants :

  • Quelle cohérence, concernant des alternatives différentes ?
  • Alternatives et projet politique
  • Une compilation d’alternatives suffit-elle à changer la société ?

Les objectifs de la formation

Ce qui est visé, à la fin des 8 séances :

  • être capable de reconnaître, parmi les projets-actions-initiatives-alternatives, quels sont ceux qui s’inscrivent dans l’après capitalisme;
  • pointer les caractéristiques de ces projets-actions-initiatives-alternatives;
  • repérer les forces sociales qui les portent;
  • pointer ce qui les fait échouer;
  • s’interroger sur la mise en synergie de ces projets-actions-initiatives-alternatives.

En téléchargement

Présentation de la formation «  Sortir du capitalisme »

La formation que nous avons suivie en 2013-2014, « Comprendre la crise actuelle du capitalisme », nous a donné des bases solides de compréhension et d’analyse :

  • Le capitalisme est en fin de parcours historique, du fait de ses contradictions internes.
  • Il surmonte ces contradictions en mettant en oeuvre des « solutions » qui créent à leur tour des difficultés encore plus grandes (détérioration de la biosphère, dégradation sociale, destruction des subjectivités, …).
  • Ce faisant, sa seule perspective, c’est de tenter de durer.

Quant à nous, qui sommes de « l’autre côté », notre perspective c’est de faire advenir un autre monde (des autres mondes), post-capitaliste(s). C’est l’objet de cette nouvelle formation, que nous proposons en 2014-2015. Nous pourrions y aborder les contenus suivants :

  • Les points d’appui (nouveaux) pour la lutte anticapitaliste, depuis ces dernières années.
  • La lutte anticapitaliste n’aurait aucun sens sans l’imagination d’un monde post-capitaliste possible. Sur quoi s’ancre cet imaginaire ?
  • Quels différents scénarios pour faire advenir cet autre monde post-capitaliste ?
  • La question de la mise en oeuvre d’alternatives : libérer des espaces, et les rendre visibles.

Concernant ce dernier point (les alternatives, les espaces libérés), le stage pourrait développer quelques aspects :

  • Qu’est-ce qui définit une alternative, un espace libéré ? À l’opposé, quels sont les signes pour détecter une activité qui contient peu de danger pour la pérennité du système en place ?
  • Les pièges que peuvent revêtir les alternatives.
  • La mise en résonance de tous les espaces libérés : pourquoi ? Comment ?

Enfin, cette formation pourrait évoquer la question des acteurs de la mise en oeuvre des alternatives, des espaces libérés : quelle partie (conséquente) de l’humanité, pour en finir avec le capitalisme avant qu’il en finisse avec nous ? Quelles alliances ? Qui agit ?
Ces dernières questions recoupent d’une certaine manière une question centrale dans l’histoire du mouvement ouvrier : « qui est le sujet de la révolution ? ». Sans prétendre reprendre à nouveaux frais cette ancienne question, la formation proposera des éléments d’appréciation, en appui sur les pratiques individuelles et collectives des participant(e)s.

Au delà du déroulement prévisible de la formation (8 soirées de 3 heures), il pourrait être intéressant d’établir des passerelles avec des moments spécifiques de type « conférence-débat » ou « ciné-débat », sur des thématiques abordées durant la formation.
Quelques exemples :

  • Les zapatistes au Chiapas : une alternative en actes, une expérience rebelle, un espace libéré…
  • Comment une alternative locale, la Société des Coopérateurs unis, en 1848-1851 à Lyon, a pu préfigurer une conquête sociale telle la sécu…
  • La commune de Paris, 1871…
  • Comment se sont opérés des changements de système, par exemple entre le féodalisme et le capitalisme, ou entre la société esclavagiste et le féodalisme…
  • … etc…

Les éléments proposés ci-dessus sont une première base, pour l’élaboration des contenus de ce stage. Lors de la première séance, le 6 octobre 2014, à 18h00, au LAG, l’ensemble des participant-es amènent leur propre pierre à l’élaboration des contenus à aborder.

Retrouvez sur le site de Paul Masson

Synthèse des idées forces de la formation