Pas la peine de réinventer la poudre ! Nous reproduisons ci-dessous un extrait de l’appel pour une Foire à l’autogestion, dont la première édition s’est tenue en juin 2012, en région parisienne (plusieurs participant-es, individuel-les ou collectifs de la Foire à l’autogestion 2012 sont investi-es dans Le LAG).
Phénomène planétaire, l’autogestion s’inscrit dans la longue tradition historique des coopératives et des « récupérations d’entreprises », de la Commune de Paris au Printemps de Prague, de la Révolution espagnole à la Pologne d’août 1980, de Lip à l’Argentinazo en 2001. Elle apparaît dans les luttes récentes à Philips-Dreux, à Fralib et à SeaFrance. Elle imprègne également les pratiques alternatives, de la réappropriation collective de l’habitat au lien direct avec les paysans et les producteurs.
Ces différentes expériences partagent un horizon commun : décider collectivement des affaires communes, sans déléguer à des dirigeants, aussi bien sur le plan économique que politique. Reprendre en main la production, c’est aussi pouvoir transformer ses modalités et ses finalités. Ancrée dans des pratiques concrètes, portée comme un projet global, l’autogestion est ainsi une réponse possible à la faillite du système capitaliste et étatiste.
L’autogestion : semer de l’utopie pour récolter du réel.