Après une première édition en 2013, le LAG organise de nouveau le festival Bobines Rebelles. Le 2ème édition se déroulera durant le week-end du 11 au 14 avril 2014.
Sommaire
Programmation
Conformément à l’esprit de Bobines rebelles, chaque projection est suivie d’un échange avec la réalisatrice / le réalisateur.
Vendredi 11 avril 2014
- 19h30 : ouverture du festival Bobines rebelles 2014 : Vers Madrid – The Burning Bright! – Film + échanges avec le réalisateur
Samedi 12 avril 2014
- 11h00 : Pour des figues de Barbarie de Hind Dadssi
- 14h30 : ¡ GARI ! de Nicolas Réglat
- 17h00 : Demain de Carmit Harash
Dimanche 13 avril 2014
- 11h30 : Le bloc de Sophie Drumain
- 14h30 : Sur les toits – Hiver 1972 : mutineries dans les prisons françaises de Nicolas Drolc
Bobines rebelles, c’est un Festival de documentaire d’auteur social et politique, auto-organisé dans diverses régions de France :
Chaque séance du festival Bobines rebelles est proposée à prix libre.
Festival: en programmant pendant un week-end une série de films documentaires, nous voulons proposer un moment fort, permettant de créer une véritable dynamique de réflexion.
Documentaire : en revendiquant un point de vue clairement affirmé, le documentaire permet de faire apparaître une réalité qui, d’habitude, nous est cachée. Il favorise une démarche critique et l’émergence d’une conscience politique plus engagée.
D’auteur : le documentaire dʼauteur est un prisme particulier permettant de nourrir une réflexion collective. Ce cinéma laisse une large place au spectateur dans l’élaboration d’une pensée (à lʼinverse dʼun reportage télévisuel, où le cerveau du spectateur est pris dans lʼétau des évidences et autres lieux communs).
Social et politique : à l’heure où les tenants du pouvoir nous imposent une pensée unique associée à une fausse bipolarisation politique, nous voulons partager nos interrogations, confronter nos dissidences. Indépendance politique et autonomie de pensée sont, aujourd’hui, une exigence sociale
« Le documentaire social se distingue du documentaire tout court et des actualités de la semaine par le point de vue que défend nettement son auteur. Ce documentaire social exige que l’on prenne position car il met les points sur les i. S’il n’engage pas un artiste, il engage au moins un homme. Ceci vaut bien cela. (…) Ce documentaire social devra nous dessiller les yeux. » Jean Vigo (1905-1934)