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Avant le LAG…
Depuis la fin 2008, différents collectifs avaient pris l’habitude de se réunir à Lens, au café l’Estrade. Ils y tenaient leurs réunions, internes ou publiques, et participaient aux initiatives proposées par l’ami Pierre : groupe de réflexion citoyen, animations culturelles et artistiques…
Et puis, après un peu moins de trois années d’existence, le café l’Estrade a fermé. Nous nous sommes ainsi retrouvés « à la rue »…
Le Printemps 2011 de Politis 62
Plusieurs collectifs utilisateurs du café étaient par ailleurs investis au sein du collectif Politis 62, et participaient notamment au Printemps de Politis 62.
C’est ainsi que l’idée a germé de se mettre en recherche d’un nouvel endroit pour se retrouver, et, de fil en aiguille, d’aller jusqu’au bout d’une démarche de recherche d’un lieu largement ouvert, et autogéré. Pourquoi se contenter de remplacer le café l’Estrade par un autre café, par exemple ? Voyons tout de suite plus grand : investissons un lieu qui soit vraiment à nous, de manière indépendante, autonome, et dans lequel nous organiserons nous même ce que bon nous semble…
Ainsi, dès le Printemps 2011 de Politis 62, nous proposons aux différent-es participant-es, individuel-les et structures collectives, de s’investir, ensemble, pour la mise en place d’un lieu autogéré dans le bassin minier…
Ci dessous : l’affiche apposée à l’occasion du Printemps 2011 de Politis 62.
On achète, on loue, ou on squatte ?
C’est la première question que nous nous sommes posée. L’option « Achat » a rapidement été écartée : on ne tenait pas à jouer les propriétaires 😉
On a sérieusement étudié quelques possibilités de squat. Par exemple :
Au final, on a abandonné cette idée de squatter pour la raison suivante : nous souhaitons que le lieu autogéré nous permette de toucher de nombreuses personnes, y compris des personnes peu impliquées dans nos collectifs et nos réseaux militants. Et on a imaginé le scénario suivant :
- Un soir, nous sommes dans notre squatt autogéré, pour un ciné-débat concernant l’anniversaire de la répression de la Commune (c’est un exemple). Il y a de nombreuses personnes, y compris des personnes qu’on n’a pas l’habitude de voir.
- Descente de flics, qui souhaitent compléter leurs fichiers antiterroristes 😉
- Nous nous replions dans un autre endroit, par exempe chez un-e militant-e.
La question que nous nous sommes posée est ainsi la suivante : est-ce que les nouvelles personnes nous suivent ? Est-ce qu’elles reviennent lors de notre prochain ciné-débat?
Ce sont donc ces réflexions qui nous on fait opter pour la location d’un lieu…
Les visites de locaux
Durant le 1er semestre 2012, ces visites se sont accélérées. On peut citer, entre autres :
Ça-y-est : nous y sommes !
Au final, après plusieurs visites et contre-visites, nous nous sommes mis d’accord. Durant l’été 2012, nous investissons le LAG, notre LAG 😉