Ça devient une (bonne) habitude : après 2013 et 2014, le LAG organise à nouveau le festival Bobines rebelles.
Cette 3ème édition se déroulera durant la soirée du vendredi 17, et l’ensemble de la journée du 18 avril 2015.
Sommaire
Programmation
La programmation ci-dessous est disponible en téléchargement, pour impression papier : Bobines rebelles 2015
Conformément à l’esprit de Bobines rebelles, chaque projection est suivie d’un échange avec la réalisatrice / le réalisateur.
Vendredi 17 avril 2015
- Ouverture du festival Bobines rebelles 2015 : Les balles du 14 juillet 1953 de Daniel Kupferstein – Film + échanges avec le réalisateur
- Cette soirée d’ouverture se tient au centre Arc-en-Ciel, place Gambetta, à Liévin, à 19h30
Samedi 18 avril 2015
- Toute cette journée du 18 avril se déroule au LAG, 23 avenue Jean Jaurès, à Liévin.
- 10h30 : Trêve de Carmit Harash – Film + échanges avec la réalisatrice
- 14h00 : Les messagers de Hélène Crouzillat et Laetitia Tura – Film + échanges avec les réalisatrices
- 16h30 : Karaoké domestique de Inès Rabadan – Film + échanges avec la réalisatrice
- 18h00 : Vous qui gardez un coeur qui bat de Sylvain Verdet et Antoine Chaudagne – Film + échanges avec les réalisateurs
La soirée se poursuit ensuite autour du désormais fameux repas Babines rebelles, avec l’ensemble des réalisateurs – réalisatrices.
Bobines rebelles, c’est un Festival de documentaire d’auteur social et politique, auto-organisé dans diverses régions de France.
Chaque séance du festival Bobines rebelles est proposée à prix libre.
Festival: en programmant pendant un week-end une série de films documentaires, nous voulons proposer un moment fort, permettant de créer une véritable dynamique de réflexion.
Documentaire : en revendiquant un point de vue clairement affirmé, le documentaire permet de faire apparaître une réalité qui, d’habitude, nous est cachée. Il favorise une démarche critique et l’émergence d’une conscience politique plus engagée.
D’auteur : le documentaire dʼauteur est un prisme particulier permettant de nourrir une réflexion collective. Ce cinéma laisse une large place au spectateur dans l’élaboration d’une pensée (à lʼinverse dʼun reportage télévisuel, où le cerveau du spectateur est pris dans lʼétau des évidences et autres lieux communs).
Social et politique : à l’heure où les tenants du pouvoir nous imposent une pensée unique associée à une fausse bipolarisation politique, nous voulons partager nos interrogations, confronter nos dissidences. Indépendance politique et autonomie de pensée sont, aujourd’hui, une exigence sociale
« Le documentaire social se distingue du documentaire tout court et des actualités de la semaine par le point de vue que défend nettement son auteur. Ce documentaire social exige que l’on prenne position car il met les points sur les i. S’il n’engage pas un artiste, il engage au moins un homme. Ceci vaut bien cela. (…) Ce documentaire social devra nous dessiller les yeux. » Jean Vigo (1905-1934)